Chemins de fer à voie Métrique
NOTES
(1) Rapport présenté au Conseil
Général, au
nom de la commission des chemins de fer, par M. Guillon (1887).

(2) Le. mot tramway est d'origine anglaise mais son
étymologie est controversée.
En 1775 l'ingénieur anglais James Outram suggéra
au duc de
Norfolk de remplacer, dans ses houillères de Sheffield, les
rails
en bois par des barres d'acier, en forme de L, fixées sur
des traverses.
La première ligne de ce type, posée en 1776, fut
dénommée
“Outram's way”. En 1767 déjà
à l'usine de Coalbrookdale
on avait essayé de revêtir les rails en bois avec
des bandes
d'acier. Vers 1800 Benjamin le fils de James Outram perfectionna le
système.
Avec le temps les deux premières lettres du nom furent
abandonnées
pour donner le mot tramway.
Cette explication ne satisfait pas tout le monde. Certains pensent que
le mot tram dérive du latin “trames “
(chemin).

(3) En août 1888, M. Bariller, conducteur des ponts et
chaussées,
auquel les articles 27 et 37 du décret organique du 13
octobre 1851
interdisait la qualité de concessionnaire de travaux
publics, à
peine d'être démissionnaire, fut
remplacé par M. Baert
(Rapport d'ensemble du 19 mai 1890 de l'Ingénieur en Chef
des ponts
et chaussées).

(4) A 1’emplacement de l’actuelle caserne des
pompiers.

(5) Aujourd'hui rue des remparts. Pour laisser passer la ligne, une
brèche
avait été pratiquée ns le mur
d’enceinte de la ville
: voir à ce sujet l'article de Jacques Rougé dans
l'Illustration
(N° 2793) du 5 sept. 1896, pp. 191-192.

(6) Ce pont est toujours en place.

(7) Aujourd'hui : “Ancienne voie des tramways
départementaux”.

(8) Les deux petites pièces de cette halte de Mauroc servent
actuellement
de dépendance à une maison
particulière.

(9) Seule la culée nord de ce pont est encore visible. Le
tablier
a été récupéré
par les Allemands pendant
l'occupation. Dans les années 60, la commune a fait araser
le talus
et la culée sud, et à leur emplacement a
créé
un espace vert.

(10) Cette gare située en face de la mairie existe toujours
mais
des aménagements récents la rendent difficilement
reconnaissable.

(11) Toujours visible, au Nord de la route de Nieul (D 95), la gare de
la Villedieu est bien conservée.

(12) Le bâtiment principal de la gare fait aujourd'hui partie
de
la laiterie de Gençay.

(13) Le bâtiment principal de cette gare est visible au
carrefour
des routes D 741 et D 102.

(14) Les bâtiments bien conservés de cette gare
sont encore
visibles au carrefour des routes D 741 et D 29

(15) Cette gare, bien conservée, est encore visible au
carrefour
des routes D 741 et D 727.

(16) De cette gare, qui occupait l'emplacement de l'actuelle
coopérative
agricole, ne restent aujourd'hui que le quai couvert et la remise de la
machine avec la chambre du mécanicien et du chauffeur.

(17) Pour les 52 km réellement construits au 31 mars 1899
cette
somme s'élevait à 2.590.000 F.

(18) La municipalité refusa de tenir son engagement et fut
condamnée
en 1897 par le Conseil d’État à
s'acquitter de cette somme
et des intérêts de retard.

(19) Un des ouvriers travaillant à la construction du viaduc
aurait
gagné le pari qu’il avait fait de plonger dans le
Clain du haut
de cette deuxième travée.

(20) Chacune d'elles, en plus d'un numéro de 1 à
5 portait
le nom d'une station de la ligne : Poitiers, Brion, St-Secondin, les
deux
autres noms ne nous sont pas connus avec certitude.

(21) Pour faciliter l’entretien, ces panneaux
latéraux furent rapidement
retirés.

(22) La cloche, à l'origine à l'avant, fut
ensuite placée
sur le toit.

(23) La construction de la ligne avait nécessité
: l 720
tonnes de rails, 40 tonnes d'éclisses, 11 tonnes de boulons,
49
tonnes de tire-fond, 79.000 traverses, 10 plaques tournantes, 28
changements
de voies et 2.000 mètres cubes de ballast.

(24) Très rapidement les grues hydrauliques de Poitiers et
Gençay
furent alimentées par l'eau de la ville. A St-Martin-l'Ars,
un injecteur
utilisant la vapeur de la machine, permettait de remplir le
réservoir.

(25) Dans la salle d'attente de la gare centrale à Poitiers,
une
“bibliothèque“ de 2 m x 0,60 m
était située
du côté opposé au bureau
d'enregistrement des bagages.
En 1908, dans ce kiosque, Melle Dambier, qui avait
été choisie
par la maison Hachette, vendait des livres, des journaux, etc...

(26) La ligne Poitiers-Lavausseau, des Voies Ferrées
Économiques
du Poitou, utilisant la même gare que celle des Tramways de
la Vienne,
amena les compagnies à déplacer le
dépôt et
les ateliers des Trois-Bourdons où est actuellement le
garage des
Ponts et Chaussées.

(27) Pour loger les chevaux qui assuraient le service de la ligne du
Petit
Blossac et la liaison entre la place d'Armes et la halte de la
Tranchée
(Les Trois Bourdons).

(28) Sauf à Poitiers, ces emplois étaient tenus
par des femmes.
Elles avaient le titre de receveuses, excepté à
Gençay
où l'importance de la gare en faisait un chef de station.

(29) La buvette estimée nuisible au bon fonctionnement de la
ligne
fut supprimée par la suite.

(30) L'Avenir de la Vienne des 14 et 15 octobre 1895 (Voir aussi le
Courrier
de la Vienne).

(31) Pour les raisons qui opposaient la municipalité de
Gençay
et la société des tramways voir l'Avenir de la
Vienne des
19 et 23 Octobre 1895.

(32) Guy de la Grandière (juillet 1928) "La Vache" Picta
Avis .

(33) J.C. Riffaud, Juillet 1977, "La Société
Centrale de
Chemins de Fers
et d'Entreprises et ses
Automotrices "Magazine
des Tramway à vapeur et secondaires.

(34) Un deuxième autorail du même type avait
été
pris en location.

(35) La remorque à voyageurs avait été
construite
à partir de l'ancienne voiture des Boulevards.

(36) Pour la ligne de Poitiers a St-Martin l'Ars ce déficit
atteignait
314.706,69 F en 1928 et 558.182,04 en 1933.
Signalons aussi qu'en 1933 un détournement de fonds
effectué
par un comptable et plusieurs agents avait, tous frais compris,
couté
60.000 F au département.

(37) Pour toutes ces questions voir le rapport de la "Commission des
voies
de communication et des finances" présenté, le
ler Juillet
1933, par M. Péret.

(38) A partir du 18 juin 1923 la Compagnie des Transports
Citroën
du Poitou, assurait par autocars, journellement dans chaque sens, trois
services entre Poitiers et Confolens. Le trajet Poitiers-St Martin
1'Ars
durait alors 1 h 45 min.

(39) Journal officiel du 3 Mai 1934 pp. 4415-4417.

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